Black Cherry






Black Cherry (Model : Clara de D.) - © copyrights some[wh]air Brussels November 2011

Hunting Summer








Hunting Summer (Model : Lucie M - MUA : Katarina Goyvaerts) - © copyrights some[wh]air Luxembourg September 2011

Cette série avec la douce Lucie a été réalisée il y a environ un an, du côté de Luxembourg. Lorsque je l'avais rencontrée pendant l'été, l'idée de faire une série un peu plus sauvage, dans la nature, m'était immédiatement venue à l'esprit. En rassemblant tous les accessoires que je trouvais droite et à gauche, on avait donc pris la route pour le Luxembourg, début septembre par une journée ensoleillée. Cette journée a été pour moi en même temps une très belle rencontre avec la maquilleuse, Katarina, qui m'a vraiment touchée non seulement par son professionnalisme mais aussi par son énergie, sa générosité et son implication dans le projet. Cette première série est essentiellement axée sur la douceur, la chaleur délicate du soleil, contrastées par le stylisme plutôt animalier. Entre quelques problèmes d'accès au lieu que je voulais initialement et l'arachnophobie de Lucie, j'avais peur de ne pas arriver au résultat que je voulais, mais finalement cette première partie s'est plutôt bien passée. (Et bien sûr, bientôt la suite !)


Born From the Center of the Storm




 Born From the Center of the Storm (Model : Jean G.) - © copyrights some[wh]air Brussels August 2012

Des téléphones qui sonnent à 3h du matin. Faire des photos dans les rues nocturnes, avec une bouteille de vodka à la main, cigarettes et veines prises au grès de l'humeur. Danser sur du Dubstep sur le balcon. Trouver un sosie de danse. Jouer avec le flou, transpirer, manger, s'endormir. Normal quoi.

Settle Down








 Settle Down (Model : Naïma R.) - © copyrights some[wh]air Namur August 2011

Il y a un peu plus d'un an. Que je l'ai rencontrée. Naïma. Sulfureuse, passionnée, entière, généreuse... Quand j'y pense, c'est avec cette série devant ce grand mur jaune que tout avait commencé. Plus de 8 séries en un après-midi, le projet Los Dias de los Muertos, d'autres, encore et encore. Comme si à chaque fois que je la vois, je ne peux plus m'arrêter. Jusqu'à l'épuisement. La découvrir sous différentes lumières, angles, facettes, ambiances. Et toujours cette surprise agréable. De la connaître un peu plus, d'évoluer avec elle, de m'essayer à de nouveaux horizons. Et c'est aussi pour ça que j'aime la photo. Pour ce genres de rencontres. Parce qu'elle en fait partie. De celles que j'estime importantes. Humainement, photographiquement, personnellement.

The Morning Wishes Me a Good Night









The Morning Wishes Me a Good Night - © copyrights some[wh]air Brussels August 2012

Le silence. Ou presque. L'humidité encore refroidie par la nuit s'égoutte au fur et à mesure que le ciel se dévoile de son obscurité. Je t'ai toujours aperçu qu'en fin de journée, embrasser l'horizon une dernière fois avant de partir. Sans me promettre qu'on se reverra. J'espère à chaque fois que ça ne sera pas la dernière fois, sans pour autant être là. Pour toi. Alors ce matin-là, j'ai décidé. De profiter de toi tout le temps que ces jours longs d'été me le permettent. Te voir arriver avec ce calme presque religieux, te voir monter dans le ciel qui promet de ne pas te cacher, te voir caresser chaque infime détail qu'on ne remarquerait sans toi. Voir le monde se colorer un peu plus à chaque pas que tu fais. Changer, chanter. Et crier. De joie, de lumière, en silence. Pousser un soupir étouffé pour que tu ne le remarques pas. À quel point je peux t'aimer. À quel point j'ai besoin de toi. Parce que c'est tellement rare. Ces moments où je n'ai pas peur que l'on me quitte. Que je n'ai pas à me presser. Avant que. Parce que je savais que tu resterais. Encore longtemps. Que tu m'accompagnerais. Sur ces routes remplis de souvenirs. Et d'inconnus à graver aussi. Pour que je ne me perde pas. Pour qu'on ne se perde pas de vue. Pour continuer ce bout de chemin encore avec toi.

365Project - August '12

Du soleil, du ciel bleu qui s'étend devant les yeux qui se réveillent le matin. Parfois un peu de pluie mais tellement douce et tellement mélodieuse. De la chaleur, de la tendresse, de l'instantané. Sans trop réfléchir, se fier à l'instinct, aux envies. Organiser à la dernière minute, partir à la dernière seconde, changer de direction sans penser aux conséquences. Un vrai mois d'août. Un vrai mois d'été. Chaleureux, chargé et tellement libérateur en même temps. "Mes dernières vacances d'été en mode étudiant". Je les ai passées. Et c'était sûrement un de mes meilleures...



"Mais tu continues ton projet 365 toi ?". Oui, le mois de mai et juillet ont été (plus ou moins) respectés. Je continuais à faire cette fameuse "photo du jour", tout en les entassant sur mon ordinateur. "J'ai d'autres choses à faire". Il y avait le jury, le jury et encore le jury. Le mois de juin a été d'ailleurs complètement délaissé, oublié et mis de côté. Comme s'il n'existait pas. Comme si je ne l'ai pas vécu. Ce qui n'est pas totalement faux puisque photographiquement parlant, c'était le néant absolu. Il y a donc deux mois complets qui doivent être encore retouchés, publiés et résumés. Mais en attendant je reprends ici. Par le mois d'août. Un peu comme ma vie. Que j'ai repris à partir de ce mois. Après ces journées sans frontière entre elles et complètement mélangées où j'ai encore du mal à ordonner dans ma tête, après cette fatigue immense que mon corps et mon morale ont subi, après ces changements plutôt radicaux qu'ont pris les tournures de ma vie. Un parcours qui a enfin connu une fin plutôt glorieuse, des chemins qui se sont séparés malgré les recollages, d'autres qui se sont rejoints après des années, et une route sans fin et surtout encore inconnue qui s'ouvre enfin devant moi. Après quasi deux mois où prendre mon appareil en main devenait quasiment une douleur, j'ai enfin refait la paix avec, là-bas, au Maroc. Depuis, je reprends du plaisir. Et bien plus encore. Je m'essaie à tout, sans limite et surtout sans retenue. Décomplexée de ces questionnements, soulagée de réflexions trop lourdes, je prends. Ce qu'il y a. Avec plaisir, avec émerveillement, avec appétit. Quand je parcours en vitesse, ce mois d'août est peut-être des plus chaotiques de cette année. Des lumières de toute heure de la journée, de nuit, du matin, de l'après-midi... Des amis, des séances, des rencontres, des retrouvailles, des proches et moi-même. Mon cocon de tous les temps, la rue, la ville, la nature, un jardin, une route, un ailleurs. Chaotique. Sûrement. Mais pas mentalement. Je profite. C'est tout. De chaque instant, de chaque opportunité, de chaque personne qui me rend heureuse. Je découvre. Je redécouvre aussi. Et surtout, je revis. Ma passion, ma vie, ma vision. Parce que chaque journée de ce mois était juste un régal. Dans tous les sens du terme.

Personal best 5 of the month :